mercredi 4 octobre 2023

au creux d’un vieil arbre (2)



    Je retourne parfois voir le vieil arbre dont je parle dans un précédent article et au creux duquel s'épanouissait un étonnant microcosme. Voici donc à gauche une photographie récente, prise au même endroit plus d'un an après la première. Bien sûr, les saisons ont passé et l'hiver a balayé ces éphémères existences, mais de nouvelles ont vu le jour, se sont développées, en un nouveau fragile poème… Eh oui, la vie continue.

lundi 7 août 2023

récital de poésie (2)

    Un nouveau récital de poésie a récemment eu lieu au café La Mosaïque, organisé par le Projet Orpheüs. Encore deux heures agréables où nous avons eu le plaisir d’entendre non seulement des poèmes mais également des chansons et de la musique. Les participants ont aussi eu l’occasion d’écrire des poèmes à deux et de composer tous ensemble des cadavres exquis, textes qui ont ensuite été lus devant le public.
    Mais… des « cadavres exquis » ? c’est quoi ça ?
    Un cadavre exquis est un texte (ou un dessin) créé par plusieurs personnes qui chacune à son tour en écrit (ou dessine) une partie sans voir ce que les autres ont fait auparavant. Ça donne des résultats plutôt surréalistes !

Un cadavre exquis par Valentine Hugo, André Breton, Tristan Tzara et Greta Knutson

    Pour en savoir davantage sur les cadavres exquis, cliquez ici.

mardi 25 juillet 2023

récital de poésie (1)

    Hier en fin de journée, le café La Mosaïque à Lévis accueillait un récital de poésie organisé par le Projet Orpheüs. Ce furent deux heures très agréables. Les nombreux poètes présents ont fait entendre leurs voix à travers une belle variété de textes et nous avons aussi eu droit à une chanson. J’ai moi-même dit quelques-uns de mes poèmes, ainsi que À un vieil arbre de Pamphile Le May (qu’on peut lire dans l’article au creux d'un vieil arbre (1)) et La mort des amants de Charles Baudelaire, que voici :

«                    La mort des amants

    Nous aurons des lits pleins d’odeurs légères,
    Des divans profonds comme des tombeaux,
    Et d’étranges fleurs sur des étagères,
    Écloses pour nous sous des cieux plus beaux.

    Usant à l’envi leurs chaleurs dernières,
    Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux,
    Qui réfléchiront leurs doubles lumières
    Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.

    Un soir fait de rose et de bleu mystique,
    Nous échangerons un éclair unique,
    Comme un long sanglot, tout chargé d’adieux ;

    Et plus tard un Ange entr’ouvrant les portes
    Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
    Les miroirs ternis et les flammes mortes.     »

Der Kuss (Le baiser) par Gustav Klimt